Sebastian devait enfin partir de chez lui. Il prépara ses affaires et regarda sa chambre qui était autrefois celle de son frère, Ludwing. Il sortit de la chambre et ferma la porte, sa valise en main.
"Sebastian ! Dépèches toi !
-J'arrives !"
Il descendit les escaliers et posa son sac dans l'entrée. Son père l'attendait déjà. Il prit la valise de sonfils et la déposa dans le coffre de la voiture. Sebastian monta dans la voiture et son père démarra. Le trajet ne fut pas très joyeux. Seb ayant ses crises et son père lui criant dessus...
Une fois arrivé devant l'académie Cross, son père s'arrêta. Sebatian sortit de la voiture et son père repartit.
"Ma valise !"
Il n'avait pas eut le temps de prendre sa valise. Il soupira et traversa l'allée et arriva devant la porte du hall. Là il l'ouvrit et il vit son frère.
Sebastian courut vers son frère et il le prit dans ses bras.
"Bonjour Sebastian.
-Onii-chan ! Tu m'as manqué !
-Père n'a pas été trop dur avec toi durant toutes ces années ?
-Il a profité que tu sois.... KYAAH !"
Il n'avait pas pu empêcher ce moment de venir. Il se gifla de plus en plus fort mais son frère intervint à temps. Ses joues étaient rouges à cause des coups qu'il venait de s'affliger.
"Je vois que tu as toujours ce truc...
-Excuse-moi... Bon... Je disais que papa avait profité du fait que tu sois parti pour me faire encore plus de mal... Et... Qu'est-ce que tu fais ici ? Pourquoi tu m'as abandonné ?
-Je suis professeur de métamorphose ici."
Il y avait quelque chose due Sebastian n'avait pas comprit.
¤Pourquoi mon frère qui me défendait quand j'étais petit n'avait pas fait de remarque sur le fait que notre père est été plus violent avec moi et sur ma demande de son abandon envers moi ? Etait-ce parce qu'il était devenu enseignant ? J'en doute...¤
Il le dévisagea un moment avant que ses tics et ses tocs ne reprennent. Il gifla son frère en le traitant de connard.... Et pourtant il ne le voulait. Il partit en courant, et en pleurant, dans les couloirs.
Ne regardant pas où il allait, il ne vit pas la personne contre qui il se cogna. Il la regarda et s'excusa en essayant de sécher ses larmes. De plus ses tics reprirent. Il posa brusquement sa main sur l'épaule de la jeune femme tout en criant.
¤Pourquoi fallait-il que ça tombe sur moi ? En plus d'être la risé de ma famille et d'avoir cette maladie, mon frère m'ignorais comme un vulgaire inconnu. Mais qu'ai-je fais pour mériter tout ça ?!?¤