L'auberge, lieu de beuvrie pour les hommes

[hrp] Ce lieu étant passé en rp de Lieu, tous les joueurs souhaitant rp dans cet endroit devront obligatoirement poster uniquement à la suite de celui-ci. A vous d'y apporter les descriptions nécessaire à faire vivre l'endroit. [/hrp]

Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 27/04/2009

Huit heures du soir. La nuit commençait à poindre, et les badauds à rentrer chez eux pour la nuit. Kali était là. Elle venait d’arriver au village d’Ambre. Le chemin avait été long, elle venait de loin. Mais quand elle vit l’académie Cross se dessiner plus loin en aval, sa détermination n’en fut que plus grande. Son regard brilla un instant d’un regard assassin, avant qu’elle ne reporte son attention sur la ville. Elle semblait assez tranquille, et n’avait pas l’air de réaliser la menace implanter à côté de leur ville… Pauvres personnes, parfois si stupides…

Un petit vent frais et humide donna des frissons à l’amazone. Elle resserra autour d’elle son manteau, pour la protéger du froid. Sa venue ici était dirigée par la seule volonté de détruire toute trace de monstres qui pouvait s’y trouver. Elle n’allait pas abandonner comme ça, elle était fermement décidée dans sa mission. Elle s’avança alors dans la ville, imprimant dans sa mémoire les détails de chaque lieu, cette ville étant son prochain lieu de résidence pour le moment.
Elle vit alors plus loin ce qui apparaissait être une auberge. Quoi de mieux pour observer les gens qui s’y trouvaient ! De plus, ça ne lui ferait pas de mal d’aller se réchauffer un peu dans cet endroit.

La porte s’ouvrit dans un grincement. A peine l’avait elle poussée de quelques millimètres, que déjà des bribes de conversations lui venait aux oreilles, et les relents de l’alcool lui prenait à la gorge. Elle mit de côté ce détail ennuyeux, et se dirigea vers le bar avec discrétion pour ne pas attirer l’attention. Une chevelure d’un blond éclatant aurait éveillé l’attention
sans l’habilité de la jeune femme.
Elle prit place à une des extrémités du bar, sur un des tabourets libres. Le barman lorsqu’il l’aperçut, se dirigea vers elle pour prendre sa commande, ravie d’un peu de féminité dans ce bar de soulards. Avec un sourire qu’il voulait séduisant et charmeur, qui ne donna que quelque chose d’assez repoussant, il demanda à l’amazone :

« Qu’est ce que je vous sert jolie demoiselle ? »

Sans lui prêter plus d’attention que nécessaire, elle lui répondit :

« Une chope de bière. »

Le barman s’exécuta immédiatement, et revint avec la commande. Voyant que Kali ne faisait que déposer son dû, il repartit déçu. Pendant ce temps, l’amazone reportait déjà son attention sur la sale bondée de monde. Personne ne faisait attention à elle, et c’était bien mieux comme ça. Elle n’aimait pas avoir les regards braqués sur elle. Elle le perdit alors dans l’examen des personnes se trouvant dans la salle.

Dans un craquement sinistre de dos, de nuque et de membres, l'homme s'étira de tout son long dans un bâillement sur sa chaise de bois qui craqua en même temps que lui.
Regardant sa montre, il constata de l'heure avancée : 20h10. Lâchant un soupir, il éteignit la lampe baignant le bureau dans le noir total, seul le rayon de la lune filtrant par la fenêtre situé derrière le bureau éclaira la pièce. Le directeur se leva, fit un geste vers son manteau et s'arrêta lorsqu'il constata qu'il avait tout laissé en plan. Bah tant pis il avait assez travaillé pour la journée.
Poussant la lourde porte, il sortit et se retrouva nez à nez avec le concierge.

"Oh bonsoir monsieur ! Vous travaillez encore à cette heure ci ? Il faut vous ménager ! Quoi qu'il en soit partez sans crainte je fermerais tout derrière vous : j'ai finit"

Le directeur sourit et répondit un simple :

"Merci bonne soirée à vous."

Puis il tourna les talons et partit. Le concierge fit un geste en signe de "laisse couler vieux" en levant les yeux au ciel. Il s'était habitué au fait que son patron n'était pas très loquace au point qu'il finissait par ce faire la conversation à lui même.

Sortant de l'établissement, il pressa le pas. Ce soir il allait regarder "le bal des petits lits blanc" chose à ne pas manquer et qu'il ne faut surtout pas faire attendre.

Sortant des quartiers d'habitations, ce fut le pas d'un homme boiteux qui brisa le silence de la nuit, parfumant l'atmosphère d’une douce odeur de tabac sortit d'une pipe de bois sculpté. Lorsqu'on le voyait, on pouvait tout de suite deviner où il se rendait.

Poussant la porte de l'auberge en bougonnant comme à son habitude, un homme, dans la soixantaine, aux cheveux bruns grisonnant aux tempes et parsemés de cheveux blancs et aux traits marqués par l'âge et par quelque affrontement, passa la tête dans l'entrebâillement et serrant les dents pour ne pas tomber sa pipe lança joyeusement :

"Salut la compagnie !"

Tous les regards se tournèrent alors vers lui et ceux qui le connaissait bien - à vrais dire à peu près toute la taverne - leva sa chope en sa venu et lancèrent d'un seul homme :

"Salut Dix !" ([hrp]se lit Dixe[/hrp])

Puis l'homme entra accompagnant le son boiteux de son pas par celui du bois d'une canne. Se dirigeant vers le bar, il se posta devant la jeune femme qui s'y trouvait et qui n'avait pas l'air d'être du coin - étant un très bon habitué de l'endroit il connaissait pratiquement tout le monde - et lui fit la révérence en ôtant sa pipe.

"Bien le bonsoir mademoiselle. Ne vous déplaise si je m'assiste à côté de vous ?"

Mais sans trop attendre sa réponse, il prit place à côté d'elle laissant tout de même la distance d'un tabouret pour ne pas empiéter sur son espace vital.

"Alors Dix qu'est-ce que je te sers ce soir ?" demanda le barman essuyant une chope.

"Sert m'en une dure mon gars qu'inhibe la douleur de ma patte folle" dit-il en frottant sa jambe droite.

Le barman lui fit signe qu'il allait lui apporter ce qu'il fallait et s'éloigna. L'ancêtre resta alors muet, ses yeux or à l'instant rieur devinrent sombre et son visage perdu dans ses pensées. Machinalement, ses doigts allèrent chercher un collier sous sa chemise. Ressemblant plus à un grigri vodou, l'objet était constitué d'une dent de chien et d'une mèche de cheveux blonde foncé qu'il caressa doucement comme s'il s'était agi des joues d'un nouveau né.

Le "poc" d'un verre qu'on pose sur le comptoir le sortit de ses pensées. Absynte, alcool fort dont le vieux Dix avait l'habitude de prendre en tant qu'anti douleur. L'avalant d'un trait, il fit une légère grimace sous sa moustache puis reposa le verre.

"Je...."

Un seul mouvement de main lui suffit pour qu'il comprenne son refus.

"Sert moi une ptite blonde veux tu ?"

Le barman n'eu besoin que de se retourner pour accéder au barrique et la commande ne mis que quelque seconde à arriver.

"Toujours aussi douloureuse ?" dit-il continuant d'essuyer ses verres.

"Que veux tu on ne se refait pas... Mais on s'y fait !"

L'aubergiste baissa légèrement les yeux se concentrant sur les motifs de son torchon. Il s'inquiétait vraiment pour ce vieil homme qui mettait chaque jour sa vie en danger au nom d'une vengeance et d'une haine vielle de cinq ans.

"Tu continues ton combat ? N'es-tu pas un peux trop vieux pour ce genre de chose ?"

"Et comment ! Plus que jamais ! Il n'y a pas d'âge pour venger se qu'on nous a arraché ! Sus aux démons !" s'emporta-t-il en écrasant sa chope sur le comptoir éclaboussant les alentour de bière.

Son visage calme et rieur avait à présent laissé place à un visage coléreux, ses yeux assombris par ses sourcils légèrement broussailleux lançant des éclairs et brillant de conviction.

Le barman voulu répondre quelque chose mais il fut appelé à l'autre bout du bar. Le vieux lui fit un signe de main qui voulait dire "vas faire ton travail c'est oublié".
Puis son visage passant par une expression confuse avant de redevenir calme et souriant. Se penchant de l'autre côté du comptoir et attrapa un cendrier et un torchon. Retournant sa pipe dans le cendrier, il l'éteignit et chassa la fumée. Avec le torchon il s'empressa d'essuyer la bière qu'il avait mise partout et se tourna vers la jeune femme.

"Pardonnez moi je suis confus de mettre emporté de la sorte, permettez que j'arrange mes âneries qui se sont projetés jusqu'à vous ?"

Sans encore une fois vraiment attendre son approbation, il retira la bière qui avait été projeté dans sa direction et épongea d'une main de velours les taches de sa cape avec une telle douceur qu'elle ne sentit même pas son contact.

"Mais où ai-je mis mes bonnes manières ? Je me prénomme Dexter mais tout le monde m'appelle Dix et je m'excuse pour mes malfaçons" lui dit-il d'une voix douce et basse.

Sa voix n'était pas quelque chose de désagréable à 'écoute. On contraire, elle n'était pas irritable ni envahissante et parfaitement adapté pour conter, on se plaisait à l'écouter.

Retournant à sa chope, il préféra ne rien dire de plus et la laisser venir d'elle même afin de ne pas la bousculer ou l'envahir.

Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 27/04/2009

Kali sirotait tranquillement sa bière, l’œil aux aguets. Tout semblait tranquille dans la taverne, elle ne voyait personne susceptible d’être un monstre. Dommage, elle voulait commencer dès à présent la mission qu’elle s’était donnée dans cette ville. Elle songeait déjà à partir sillonner les rues du village d’Ambre, lorsqu’un homme à l’aspect âgé entra dans l’auberge. Il semblait assez connu puisqu’une bonne partie de la taverne répondit à son bonjour. Il portait le nom de Dix…

Il s’approcha alors de l’endroit où était assise Kali, avant de lui adresser la parole. Devant sa question elle hocha la tête à l’affirmative, le regardant s’assoir non loin d’elle.
L’amazone observa un instant cet homme. Il semblait assez étrange. Aux yeux de Kali, il n’y avait nul doute qu’il avait un passé assez conséquent, et surtout qu’il n’avait peut être plus toute sa tête, vue la façon dont il se mit à caresser une sorte de collier où était accroché une mèche de cheveux.

Bientôt, le verre d’alcool apporté par le barman fut engloutit par Dix, avant qu’il ne commande une bière cette fois. L’amazone reporta alors son attention sur la salle. Elle n’apprendrait surement pas grand-chose de cet habitué des bars. Mais elle fut bien vite détrompée quand elle entendit dans la conversation le mot « démon ». Cet homme avait il la même quête que la jeune femme ? Elle avait du mal à croire qu’un homme aussi blessé et boiteux que lui puisse leur faire grand-chose ! Mais elle continua tout de même à écouter. Il s’agissait là de sa seule motivation, elle apprendrait peut être quelques petites informations sur le repaire en ville de ces monstres !

Elle trouva une excuse pour tourner la tête vers lui, lorsqu’il frappa le bar de sa choppe. Faisant mine de vouloir éviter le breuvage qui se répandait un peu partout. La guerrière vit tout de suite que pour l’homme cette mission lui tenait vraiment à cœur. Son visage qui semblait joyeux était emprunt de colère et son cœur sans nul doute de haine.

Mais quand le barman fut appelé plus loin, l’homme retrouva peu à peu son calme. Peut être que la jeune femme l’avait un peu sous estimé. Il semblait avoir acquit pas mal d’expérience, et une bonne maîtrise de soi. Il lui adressa alors la parole, s’excusant de sa conduite, avant qu’il ne se penche vers elle. Elle serra le poing lorsqu’il posa ses mains sur sa cape. Elle avait horreur du contact avec les autres. D’un geste rapide, elle reprit son manteau avant de dire d’une voix ferme :

« Ce n’est pas la peine, ne vous inquiétez pas. »

Puis il se présenta sous le nom de Dexter, ou Dix pour faire plus court. Pour répondre au convenance des présentations l’amazone laissa échapper :

« Kali, enchantée. »

Puis mine de rien, elle détourna la conversation vers le sujet qui l’intéressait, mais d’une manière subtile.

« Je peux comprendre qu’on puisse s’énerver. Des démons dîtes-vous ? Plus personne n’est en sûreté maintenant, heureusement qu’il y a des personnes comme vous pour défendre la populace. »

Elle but une gorgée de sa chope, attendant patiemment que l’homme
réponde. Son visage n’exprimait rien. Ni curiosité, ni ennuie. Elle était passé
maître pour ce qui était de cacher ses émotions !

[Désolé c'est court mais je n'avais pas trop d'inspiration T_T]

Le geste vif de la femme et son ton ferme indiquait à coup sur qu'elle n'appréciait pas la proximité. Pas besoin d'être maitre en relation humaine pour le remarquer. Le vieil homme ne se fit pas prier pour rester devant sa chope après s'être présenté.
La jeune inconnue laissa ensuite échapper un :

« Kali, enchantée. »

Sans doute seulement pour répondre à sa politesse.
Kali... L'homme porta la chope à ses lèvres. Un nom simple et court mais qui en disait long. Kali n'était il pas le nom d'une déesse ? Si comme on dit le prénom peut influer sur le caractère d'une personne et bien cette jeune femme devait surement avoir un sacré tempérament.

"Je le suis également..." répondit-il poliment entre deux gorgées.

Puis la jeune Kali détourna la conversation d'une manière qui firent bien danser les zygomatiques de Dix. Défendre la populace ! C'était de bien grands mots ! Vu son âge, il pouvait plus compter sur sa tête que sur son physique. Car même s'il ne voulait pas l'accepter devant les autres, il savait que ce combat n'était plus de son temps.
Si jamais il tombait sur un de ces monstres il était fait et c'était son corps que les habitants allaient cette fois ci inhumer.

"Veuillez excuser mon hilarité devant vos paroles, mais... - il baissa légèrement le ton de la voix - je ne suis plus tout jeune et ce qui faisait ma force physique m'a été enlevé."

Portant une nouvelle fois machinalement sa main à son collier, il toucha la canine et se reporta à son breuvage.

Sa douce et courageuse Dély... Sa chaleureuse et fidèle compagnie lui manquait... La seule fille qu'il n'est jamais eu.
Et la seule personne, la seule femme qui lui avait donné jusque là le courage de se battre et protéger. Sa belle Louna dont la perte avait transformé ce courage en haine inexorablement insatisfaite.

Reprenant contenance, Dix reporta son attention sur Kali. Il était clair que la jeune femme n'était pas du coin. Il y avait de nombreuses femmes blondes au village, mais aucune d'entre elles n'avait des cheveux aussi clair et lumineux. Et sa façon de parler des "démons". Elle n'était pas là par hasard.

"Vous savez, je ne suis qu'un pion dans l'histoire."

Ressortant du tabac de sa poche, il huma avec une certaine nostalgie l'odeur de ces herbes avant de bourrer sa pipe et de l'allumer de nouveau.

"Dans l'ombre il n'y a qu'une seule personne qui tire les ficelles pour subvenir à la protection du village et à l'éradication des démons. Elle plane, comme une ombre..."

Il tira une bouffé de sa pipe soufflant la fumée loin de la jeune femme pour ne pas l'en incommodé. Sans le vouloir, sa voix avait pris un ton mystérieux comme s'il racontait une histoire à un enfant et qu'il voulait l'emporter avec lui dans son conte.

"Mais ceci n'est qu'une rumeur, dite de bonne femme raconté au coin des étales dans les marché, et qui je doute ne doit pas grandement intéressé une jeune femme comme vous."

Sur ce, reprenant une voix normale mais toujours basse, il retourna à sa bière. La jeune femme était intéressé par les démons, c'est pour cela qu'elle était si loin de chez elle. Pour Dexter ça ne faisait aucun doute. Mais quant à savoir s'il avait réussis à attirer son attention, il devait s'armer de patience pour en avoir la réponse.

» Un lieu calme et apaisant...
» Le toit, lieu disolement
» La chapelle, lieu de recueillement